Suite aux critiques, la Commission européenne a présenté sa stratégie de vaccination pour aider à contenir la pandémie covid-19.
La Commission européenne a tenté mardi de répondre à ses nombreux détracteurs et détracteurs au sujet de la lente campagne de vaccination COVID-19. Comme on pouvait s’y attendre, la Commission propose une action commune renforcée au niveau de l’UE. L’objectif est de vacciner 70 pour cent de la population adulte de l’Union européenne « d’ici l’été » de 2021 – bien que la vice-présidente Margaritis Schinas et la commissaire à la Santé Stella Kyriakides ont refusé de donner un délai précis, malgré les questions répétées des journalistes.
Les rumeurs d’accords bilatéraux entre les États et les producteurs de vaccins ont miné les efforts de l’UE. En plus d’une pénurie signalée du vaccin Pfizer/BioNTech dans certains États membres, plusieurs pays non membres de l’UE comme Israël, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni ont déjà vacciné une proportion importante de leur population.
La Commission a défendu son approche. Schinas a dit qu’il avait toujours été clair qu’il n’y aurait pas assez de vaccin pour immuniser tout le monde immédiatement. D’ici mars, la Commission souhaite que les États membres de l’UE reçoivent des jabs aux quatre cinquièmes des personnes âgées de plus de 80 ans ainsi qu’aux travailleurs de la santé et des soins sociaux.
En outre, Bruxelles pousse à une augmentation des capacités de test et à une augmentation du séquençage génomique pour identifier les mutations virales.
Bien que l’UE possède certaines compétences en matière de santé publique, la plupart des décisions sont prises au niveau des États membres. Toutefois, pour lutter contre la pandémie et assurer une distribution égale et équitable des vaccins dans toute l’Europe, les pays de l’UE ont convenu d’une approche commune. Les nouveaux vaccins COVID-19 doivent être approuvés par l’Agence européenne des médicaments.
Au total, l’UE a négocié des contrats avec des sociétés pharmaceutiques pour un total de 2,3 milliards de doses. Toutefois, la plupart des flacons doivent être livrés plus tard dans l’année, ce qui suscite des inquiétudes dans de nombreux États membres selon qui les mesures de verrouillage devront rester en place d’ici là.
Contrats
Les premières doses des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna ont été distribuées aux États membres via un algorithme qui tient compte de la taille de leur population. Il est toutefois maintenant aux États membres eux-mêmes de se préparer à la distribution, de fournir l’infrastructure nécessaire et de livrer les jabs.
Les États membres conservent le droit de choisir les personnes les plus vulnérables de leur population qui auront un accès prioritaire au vaccin. La Commission a réitéré sa volonté d’aider les États membres dans l’effort de distribution, bien qu’elle ait averti que tout le monde n’aura pas le même vaccin immédiatement.
L’UE s’est engagée à être plus transparente sur sa stratégie d’achat. Le contrat Pfizer/BioNTech a été en partie mis à la disposition des membres du Parlement européen. Les représentants ont exhorté la Commission à voir les textes dans leur intégralité, en particulier les clauses relatives à la responsabilité et aux dates de livraison.
Interdictions de voyager
Des discussions sont en cours avec les autres fournisseurs de vaccins et sont soumises à l’approbation de leurs vaccins par l’EMA. Les critères initiaux pour choisir une entreprise étaient la robustesse scientifique, le risque, le prix, la capacité et la vitesse. Jusqu’à présent, le dernier aspect a été mis de côté en faveur de la sécurité. Il Français le vaccin du groupe pharmaceutique sanofi ne sera probablement pas disponible pour distribution avant la fin de 2021.
Parmi les nouvelles innovations de l’UE pour lutter contre le COVID-19 figurent un certificat de vaccination européen commun qui permettra un suivi plus important des citoyens vaccinés. Les contrôles transfrontaliers des voyages et des frontières doivent être réglementés au niveau de l’UE.
Bien que Bruxelles s’oppose aux interdictions générales de voyager à l’intérieur de l’UE, elle est consciente que les États membres ont utilisé à plusieurs reprises cette mesure pour contenir la propagation du virus. Avec la nouvelle souche plus infectieuse découverte au Royaume-Uni qui menace désormais de nombreux États membres de l’UE, on peut prévoir davantage de fermetures de frontières dans l’espace Schengen.
Auteur: Hélorie Duval