Voyages: Commission demande des règles uniformes pour toute l’UE
La Commission européenne exhorte les États membres de l’UE à assouplir progressivement les restrictions de voyage liées au Covid-19.
La Commission a proposé, lundi, d’actualiser les critères relatifs aux zones à risque et d’introduire un mécanisme de “frein d’urgence” afin de faire face à la prévalence de nouvelles variantes du coronavirus. La proposition comprend également des dispositions relatives aux enfants afin que les familles puissent voyager ensemble et une période de validité standard pour les tests.
Pour l’instant, les critères pour l’accès à leur territoire pendant la pandémie sont largement définies par les états membres et non par la niveau européen.
Les principales mises à jour de l’approche communautaire concernant les voyages au sein de l’Union européenne et de l’Espace économique européen sont les suivantes :
- Les personnes entièrement vaccinées en possession d’un certificat de vaccination devraient être exemptées des tests ou de la quarantaine liés aux voyages. Ce statut devrait être accordé aux personnes deux semaines après qu’elles ont reçu leur dernière dose d’un vaccin approuvé par l’UE.
- Le même statut devrait être accordé aux personnes qui se sont remises de Covid-19 et qui ont déjà reçu une seule dose d’un vaccin à 2 doses.
- Les personnes rétablies, titulaires de certificats de vaccination conformes au certificat numérique COVID de l’UE, devraient être exemptées des exigences de test ou de quarantaine liées aux voyages pendant les six premiers mois suivant leur test PCR positif.
- Les personnes disposant d’un certificat de test négatif devraient également être exemptées d’éventuelles obligations de quarantaine, indique la Commission. Elle propose une période de validité standard de 72 heures pour les tests PCR et, lorsqu’elle est acceptée par un État membre, de 48 heures pour les tests antigéniques rapides.
- Le “frein d’urgence” : Les États membres ne devraient réintroduire des restrictions de voyage pour les personnes vaccinées et guéries que si et lorsque la situation épidémiologique se détériore rapidement ou lorsqu’une prévalence élevée de variants préoccupants a été enregistrée.
Capture d’écran ECDC site internet (1er Juin 2021)[/caption]
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) attribue des codes de couleur différents aux régions d’Europe, en fonction de leurs taux d’infection et d’autres facteurs. La Commission a recommandé aux États membres d’appliquer des exigences claires et uniformes en fonction de ces mesures:
- Voyageurs des zones vertes : aucune restriction ne s’applique
- Voyageurs en provenance de zones orange : Les États membres peuvent exiger un test (antigène rapide ou PCR) avant le départ.
- Voyageurs en provenance de zones rouges : Les États membres peuvent exiger que les voyageurs soient placés en quarantaine, à moins qu’ils ne présentent un test négatif avant le départ.
- Voyageurs en provenance de zones rouge foncé : les voyages non essentiels doivent être fortement découragés, les exigences en matière de test et d’auto-isolement étant maintenues.
Pour garantir l’unité de la famille, les mineurs voyageant avec leurs parents devraient être exemptés de quarantaine lorsque les parents n’ont pas besoin d’être mis en quarantaine, par exemple parce qu’ils sont vaccinés. Les enfants de moins de six ans devraient également être exemptés des tests liés au voyage.
La Commission a également proposé d’adapter les seuils de la carte de l’ECDC en fonction de la situation épidémiologique et des progrès de la vaccination. Pour les zones marquées en orange, la proposition consiste à faire passer de 50 à 75 le seuil des cas cumulés de Covid-19 sur 14 jours pour 100 000 habitants. Pour les zones marquées en rouge, la proposition est d’ajuster le seuil de 50-150 actuellement à 75-150. Cela signifierait que les règles pour ces deux catégories seront assouplies.
Photo: Shutterstock[/caption]
De plus, la Commission a demandé que des efforts supplémentaires soient entrepris afin d’assurer un déploiement harmonieux du nouveau certificat numérique COVID de l’UE, qui doit être opérationnel le 1er juillet dans toute l’UE. Bruxelles souhaite que les autorités des États membres commencent à délivrer les certificats avant cette date, afin que les détenteurs de documents puissent les utiliser immédiatement. Depuis le 1er juin, la passerelle gérée par l’UE qui détient les clés du certificat est opérationnelle, a déclaré la Commission.
Le 20 mai 2021, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord pour établir un certificat commun à l’échelle de l’UE afin de faciliter la libre circulation au sein de l’UE. Toutefois, le projet doit encore être formellement adopté et promulgué par les États membres. En mai également, le Conseil a modifié la recommandation relative aux voyages non essentiels à destination de l’UE, assouplissant les restrictions sur les voyages non essentiels à destination de l’UE, en particulier pour les ressortissants de pays tiers vaccinés. Le seuil de nouvelles infections utilisé pour déterminer la liste des pays non européens à partir desquels les voyages non essentiels devraient être autorisés a également été modifié.
Brussels pushes for uniform travel rules across EU
The European Commission is urging EU member states to gradually ease Covid-19-related travel restrictions. Read More
Sondage : Les citoyens veulent prendre part au débat sur l’avenir de l’UE
L’enquête Eurobaromètre a révélé un intérêt surprenant pour le débat sur l’avenir de l’Union européenne.
Les citoyens ordinaires veulent être impliqués dans la prochaine conférence sur l’avenir de l’Europe. Ce forum doit discuter de la réforme de l’UE et sera lancé en mai, conformément à un accord conclu la semaine dernière par les principales institutions de l’UE.
Quatre-vingt-douze pour cent des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage Eurobaromètre ont déclaré que la voix des “citoyens ordinaires” doit être davantage prise en compte lors de la prise de décisions relatives à l’avenir de l’Europe. Six Européens sur dix ont déclaré que la pandémie de coronavirus les avait fait réfléchir à l’avenir de l’UE.
Vers une politique commune de la santé ?
Au total, 27 034 personnes dans les 27 États membres de l’UE ont été interrogées sur les mêmes questions par différentes sociétés de sondage. L’enquête a déjà été réalisée en octobre et novembre 2020. Elle ne tient donc pas compte des récentes discussions sur la gestion de l’approvisionnement en vaccins par l’UE.
Published today ✨ Joint survey @EU_Commission @Europarl_EN Future of Europe
Respect for democracy, human rights and rule of law is seen as the EU’s main asset #FutureofEurope
Read more here ➡️ https://t.co/Gtp8wF3CYl pic.twitter.com/HlJyR1VXYA
— Eurobarometer (@EurobarometerEU) March 9, 2021
Toutefois, bon nombre des résultats sont clairs : un nombre important d’Européens souhaitent que l’UE développe une politique commune de la santé (32 %), qu’elle investisse plus d’argent pour trouver un traitement ou un vaccin contre le Covid-19 (30 %) et qu’elle établisse une stratégie européenne globale pour faire face à des crises similaires à l’avenir (26 %). Dans une moindre mesure, les citoyens interrogés souhaitent que Bruxelles investisse plus d’argent dans l’économie (18 %), applique des contrôles plus stricts aux frontières extérieures de l’UE (18 %) ou veille à ce que l’UE dispose d’un stock de matériel médical. Moins de 10 % des personnes interrogées ont déclaré que le principe de la libre circulation des personnes entre les États membres de l’UE devrait être revu.
En ce qui concerne la Conférence sur l’avenir de l’Europe, les trois quarts des participants ont exprimé l’espoir que cet événement, dont le coup d’envoi sera donné le 9 mai, aura un impact positif sur la démocratie au sein de l’UE et sera synonyme de progrès pour la démocratie. Une nette majorité s’est ralliée à ce point de vue dans tous les États membres de l’UE.
La moitié des personnes interrogées ont déclaré que des personnes de tous horizons devraient participer activement à la manifestation et près de la moitié ont indiqué que les jeunes en particulier devraient avoir un rôle important à jouer dans le rassemblement. Dans une moindre mesure, les citoyens souhaitent la participation d’entreprises ou d’autres organisations établies au niveau européen ou national. Un nombre surprenant de personnes interrogées (51 %) ont déclaré qu’elles aimeraient participer elles-mêmes à la conférence, les Irlandais étant les plus enthousiastes (81 %), suivis des Belges (64 %), des Luxembourgeois et des Slovènes (63 % chacun).
La démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit sont considérés comme des atouts essentiels de l’UE
Interrogés sur les principaux aspects positifs de l’Union européenne, 32 % ont mentionné le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit par l’Union, tandis que 30 % ont souligné qu’elle était une puissance économique, industrielle et commerciale.
Le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit a été classé comme l’atout le plus important de l’UE dans 14 des 27 pays. Ce point de vue est particulièrement marqué en Suède, où 58 % des personnes interrogées le considèrent comme un atout majeur. La puissance économique, industrielle et commerciale de l’UE a été classée comme le facteur le plus important dans neuf pays, surtout dans le nord-est du continent : en Finlande par 45 % des personnes interrogées et en Estonie par 44 %.

(c) Eurobarometer 500 presentation
Le changement climatique a été mentionné comme étant le principal défi mondial affectant l’avenir de l’UE, près d’un répondant sur deux ayant choisi cette question comme principal défi.
Les deuxième et troisième problèmes les plus mentionnés, cités par des proportions similaires d’Européens, sont le terrorisme (38 %) et les risques liés à la santé (37 %). La migration et le déplacement arrivent en quatrième position ; ils ont été mentionnés par un peu plus d’un quart des Européens (27 %).
À la question de savoir quel était le moyen le plus efficace de faire entendre la voix des citoyens, et devant un éventail de réponses possibles, plus de la moitié des personnes interrogées ont répondu que c’était de voter aux élections du Parlement européen. Toutefois, il existe un large soutien en faveur d’une plus grande participation des citoyens européens aux décisions relatives à l’avenir de l’Europe. Sur les 92 % de personnes interrogées qui ont déclaré qu’elles pensaient que la voix des citoyens européens devrait être davantage prise en compte, 55 % ont déclaré être “tout à fait d’accord”, tandis que 37 % ont répondu qu’ils “tendaient à être d’accord”.
Priorités : des niveaux de vie comparables, une plus grande solidarité entre les pays de l’UE

(c) Eurobarometer 500 presentation
Les répondants ont été invités à évaluer les évolutions possibles qu’ils souhaiteraient voir se produire. En haut de la liste, on trouve “Avoir un niveau de vie comparable” (35 %) et “Plus de solidarité entre les États membres” (30 %). Environ un quart des personnes interrogées ont déclaré vouloir donner la priorité à des normes d’éducation comparables et au développement d’une politique de santé commune.
EU-wide survey shows Europeans support the launch of the Conference on the Future of Europe.
It creates open, transparent, public forum structured around issues that matter to them.https://t.co/A9JVrj5ojK pic.twitter.com/L8V39XysVT
— Jaume Duch (@jduch) March 9, 2021
Il s’agissait de la 500e enquête Eurobaromètre réalisée par l’UE. Le sondage a été commandé conjointement par la Commission européenne et le Parlement européen. Il a été réalisé en face à face et complété par des entretiens en ligne lorsque la pandémie l’exigeait.
Auteur : Michael Thaidigsmann
“EU must find right balance between free speech and responsibility”
How can, how should the European Union regulate online content and in particular internet platforms? Read More
Sondaggio: i cittadini vogliono partecipare al dibattito sul futuro dell’UE
Il sondaggio dell’Eurobarometro ha rivelato un interesse inaspettato nel dibattito sul futuro dell’Unione europea.
La cittadinanza dell’UE vuole essere coinvolta nella prossima conferenza sul futuro dell’Europa. Il forum incentrerà il dibattito sulla riforma dell’UE e sarà avviato a maggio, secondo un accordo raggiunto la scorsa settimana dalle principali istituzioni dell’UE.
Il novantadue per cento degli intervistati in un sondaggio dell’Eurobarometro ha affermato che le voci dei “cittadini comuni” devono essere prese maggiormente in considerazione quando si prendono decisioni relative al futuro dell’Europa. Sei europei su dieci hanno affermato che la pandemia di Coronavirus ha permesso loro di riflettere sul futuro dell’UE.
Verso una politica sanitaria comune?
A un totale di 27.034 persone provenienti da tutti i 27 Stati membri dell’UE sono state poste le stesse domande da diverse entità. L’indagine è stata effettuata tra ottobre e novembre 2020. Pertanto, non tiene conto delle recenti discussioni sul modo in cui l’UE gestisce l’approvvigionamento di vaccini.
Published today ✨ Joint survey @EU_Commission @Europarl_EN Future of Europe
Respect for democracy, human rights and rule of law is seen as the EU’s main asset #FutureofEurope
Read more here ➡️ https://t.co/Gtp8wF3CYl pic.twitter.com/HlJyR1VXYA
— Eurobarometer (@EurobarometerEU) March 9, 2021
Tuttavia, i risultati sono chiari: un numero significativo di europei desidera che l’UE sviluppi una politica sanitaria comune (32%), che investa di più nella ricerca di una cura o vaccino contro il Covid-19 (30%) e che stabilisca una strategia europea per affrontare crisi simili in futuro (26%). In misura minore, i cittadini intervistati hanno affermato di volere che Bruxelles investa più risorse nell’economia (18%), che imponga controlli più severi alle frontiere esterne dell’UE (18%) e che garantisca la presenza di scorte di attrezzature mediche. Meno del 10% degli intervistati ha affermato che il principio della libera circolazione delle persone tra gli Stati membri dell’UE dovrebbe essere rivisto.
In merito alla conferenza sul futuro dell’Europa, tre quarti hanno espresso la speranza che l’evento, che inizierà il 9 maggio, abbia un impatto positivo sulla democrazia dell’UE e che ne possa costituire un progresso. Una netta maggioranza ha sostenuto questa prospettiva in ogni Stato membro dell’UE.
La metà degli intervistati ha affermato che dovrebbero essere coinvolte attivamente persone di tutti i ceti sociali e quasi la metà ha affermato che i giovani in particolare dovrebbero avere un ruolo importante nell’evento. In misura molto minore, i cittadini desiderano il coinvolgimento di interessi aziendali o di altre organizzazioni consolidate a livello dell’UE o nazionale. Un numero sorprendente di intervistati (51%) ha dichiarato di voler essere coinvolto personalmente nella conferenza; in particolare, gli intervistati irlandesi hanno mostrato un grande entusiasmo (81%), seguiti dai belgi (64%), i lussemburghesi e gli sloveni (entrambi 63%).
Democrazia, diritti umani e Stato di diritto: i valori chiave dell’UE
Alla domanda su quali fossero i principali aspetti positivi dell’Unione europea, il 32% degli intervistati ha menzionato il rispetto dell’Unione per la democrazia, i diritti umani e lo Stato di diritto, mentre il 30% ha posto l’accento sul suo essere una potenza economica, industriale e commerciale.
Il rispetto per la democrazia, i diritti umani e lo Stato di diritto si è classificato come il valore più importante dell’UE in 14 paesi su 27. Questa opinione si è rivelata particolarmente condivisa tra i cittadini svedesi: il 58% degli intervistati ha considerato questo elemento di estrema importanza. La potenza economica, industriale e commerciale dell’UE si è classificata come fattore più importante in nove paesi, soprattutto nel nord-est del continente: in Finlandia (45%) e in Estonia (44%).

(c) Eurobarometer 500 presentation
Il cambiamento climatico è stato individuato come principale sfida globale avente un impatto significativo sul futuro dell’UE, con quasi un intervistato ad aver dato questa risposta.
La seconda e la terza questione maggiormente quotate (a detta di percentuali simili di intervistati) sono il terrorismo (38%) e i rischi per la salute (37%). Migrazione e sfollamento sono arrivate al quarto posto (27%).
Alla domanda su quale fosse il modo più efficace per garantire che la voce dei cittadini fosse ascoltata, davanti a una serie di possibili risposte più della metà degli intervistati ha indicato il voto alle elezioni del Parlamento europeo. Tuttavia, vi è un gran numero di risposte che chiede che venga data più voce in capitolo ai cittadini sulle decisioni relative al futuro dell’Europa. Del 92% degli intervistati ad aver affermato di ritenere che la voce dei cittadini dell’UE debba essere presa maggiormente in considerazione, il 55% ha dichiarato di essere “totalmente d’accordo”, mentre il 37% “tende ad essere d’accordo”.
Priorità: tenori di vita equivalenti e maggiore solidarietà tra i paesi dell’UE

(c) Eurobarometer 500 presentation
Agli intervistati è stato chiesto di valutare i possibili sviluppi che vorrebbero vedere. In cima alla lista ci sono “Avere tenori di vita equivalenti” (35%) e “Maggiore solidarietà tra gli Stati membri” (30%). Circa un quarto degli intervistati ha affermato di voler dare la priorità all’armonizzazione dei sistemi educativi e allo sviluppo di una politica sanitaria comune.
EU-wide survey shows Europeans support the launch of the Conference on the Future of Europe.
It creates open, transparent, public forum structured around issues that matter to them.https://t.co/A9JVrj5ojK pic.twitter.com/L8V39XysVT
— Jaume Duch (@jduch) March 9, 2021
Questa è la 500esima indagine dell’Eurobarometro condotta dall’UE. Il sondaggio è stato commissionato congiuntamente dalla Commissione europea e dal Parlamento europeo ed è stato condotto faccia a faccia e integrato con colloqui online, laddove richiesto dalle esigenze legate alla pandemia.
Autore: Michael Thaidigsmann
Il controverso accordo sui migranti tra l’UE e la Turchia compie cinque anni
A marzo 2016, Bruxelles e Ankara hanno firmato un accordo sull’immigrazione in cambio di sostegno finanziario.
Read more:
-
How the US election could shape Europe’s security future? November 5,2024