Des mesures restrictives peuvent désormais être imposées par l’UE contre les graves violations des droits de l’homme.
Les mesures possibles comprennent une interdiction de voyager pour les particuliers et le gel des fonds qui s’appliquent à la fois aux particuliers et aux entités. En outre, il sera interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds à la disposition des personnes inscrites sur la liste noire.
Le cadre de mesures restrictives ciblées s’applique aux actes tels que le génocide, les crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits de l’homme (par exemple la torture, l’esclavage, les exécutions extrajudiciaires, les arrestations arbitraires ou les détentions). D’autres violations ou violations des droits de l’homme peuvent également tomber sous le régime des sanctions lorsque ces violations ou violations sont généralisées, systématiques ou sont autrement très préoccupantes en ce qui concerne les objectifs de la politique étrangère et de sécurité commune énoncée à l’article 21 du traité de l’UE.
Il œdilera au Conseil de l’UE, sur proposition d’un État membre ou du Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, d’établir, d’examiner et de modifier la liste des sanctions.
L’année dernière, les Pays-Bas ont entamé une discussion sur l’élaboration par l’UE de sa propre version de la loi magnitski des États-Unis. La loi américaine originale de 2012 visait spécifiquement les responsables russes jugés responsables de la mort de l’avocat fiscaliste russe Sergueï Magnitski. Le Parlement européen a demandé à plusieurs reprises à l’UE d’adopter une législation similaire à celle des États-Unis pour permettre le ciblage des individus indépendamment de leur nationalité ou de leur origine.